mardi 17 mai 2022

Rik Som Ett Troll

Si tu les vois, ils te voient.
 
C'est la règle, et c'est aussi simple que ça. 
Comme à la Bu en 2005, comme à Prague en 2008

J'étais en train de conduire au milieu des ténèbres, excédant quelques peu la limite de vitesse autorisée, sur la route entre Reykjahlíð et Húsavík. 
À ma droite, Miss M. faisait le compte-rendu de sa journée à Monsieur Instagram, cherchant le hashtag parfait. 

Au loin une masse blanche se détache dans la nuit : des ballots de paille plastifiés du paysans local.
En blanc. Empilé les uns sur les autres comme ceci :
Mais au fur et à mesure que je me rapproche, une silhouette noire se distingue devant.
Mon cerveau dans la 1ère fraction de seconde :
  • "tiens, un homme dans la nuit"
  • "il ne doit rien y voir"
  • "il a un grand nez" (il est de profil et marche vers la route)
Mon cerveau dans la 2ème fraction de seconde :
  • "Attends mais il est géant ce type, un ballot de paille ça fait au minimum 1m de haut, lui sa tête est au niveau du 3ème ballot".
  • "qu'est-ce qu'il tient dans sa main ?" (un objet rond et noir).
Je ne dis pas que les femmes sont des êtres surnaturels mais ça m'a aussi rappelé ce truc : vous marchez dans la rue et regardez avec trop de luxure le boule d'une donzelle vous précédant et d'un coup elle s'arrête, tourne la tête, et vous fait les gros yeux. Et va twitter un truc sur #balancetonporc.

Et d'un coup la chose a tourné la tête, elle a senti mon regard à travers 200m d'air froid, un pare-brise un peu sale et un habitacle rempli d'une chanson de Veronica Maggio.
Nos regards se sont croisés, 2 yeux luisants reflétant avec force les phares de mon Nissan Sportage.

Puis je me suis enfoncé un peu plus loin dans les ténèbres.

vendredi 4 septembre 2020

Dis-connected

I was in a KLM airplane waiting for my food :

The flight attendant gave me a sandwich, a yoghurt, some crackers and.... a glass of still water.

_ me : staring at her

_ FA girl : yes sir ?

_ could I have an extra drink please ?

_ of course, what do you want ?

_ some red wine 🍷🍷🍷

_ sorry we haven't

_ ???, white wine then ?

_ mmmmh we are sorry, we don't have alcohol anymore on this flight, only softs, but right now I am very please to inform you that we have THE WIFI !!!!

So it definitively seems that me and the people no longer share the same life priorities.

dimanche 3 mai 2020

La pensée du jour

On peut entendre la mer en écoutant à l'intérieur d'un coquillage......mais peut-on entendre la jungle en écoutant à l'intérieur d'une banane ?

samedi 14 septembre 2019

Les cavaliers de l'apocalypse

Déjà il y a eu les croqs.
Chaussures tout à fait hideuse mais diaboliquement confortable. C'est vrai. A la maison il y en a une paire -et je ne vois pas qui les as acheté vu que c'est la taille de personne- alors je peux dire qu'on est bien dedans. Mais bon, si vous n'êtes ni infirmière ou coiffeuse il faut avoir un peu d'estime de soi et ne pas mettre ces trus au bout de vos pied.

Ensuite la perche à selfie. En plus d'être un objet tout à fait grotesque il fait ressortir un tel narcissisme que c'en est impudique. A noter que la perche à selfie tue plus de personne par an que les requins.
Mais bon, la perche à selfie n'a pas de dents alors c'est plutôt les requins qu'on essaie d'exterminer.

Et là il y a LE RETOUR DE LA BANANE 😖
Putain ce truc n'a jamais été à la mode, même dans les années 90 on trouvait ça moche.Et là, pouf, ça ressort au goût  du jour, et en plus dans des matières douteuses. Et je ne parle même pas du type qui a eu l'idée saugrenue de la porter EN TRAVERS. À la vue de cette horreur, le bon goût  vient de faire un AVC.

Paix à son âme.

lundi 8 décembre 2014

Des Miss-tifications

C'est un pur scandale ! J'aimerai qu'on m'explique comment ça (bikini jaune à gauche) à pu perdre contre ça (bikini jaune en haut à droite)

Euhhh je dézoome :


Vous voyez il y a une différence de poid tout de même ? Elles ne jouent pas dans la même court ça se voit tout de suite.
Et puis Miss Nord pas de Calais n'était pas en TT sur Twitter, Miss Côte d'Azur si.
Tour après tour, la Miss a passé le cut avec impertinence et ses beaux yeux bleus. Si bien qu'une fois réduite à 5 je me suis dit que c'était dans la poche, ça se voyait comme une paire de seins le nez au milieu de la figure qu'elle allait gagner...
Et la patatra, 3ème.... :/ C'est simple j'y croyais même pas.

Jusqu'à temps que mon intellect reprenne le dessus (au moins 1 heure après la fin quand même).
Putain de merde mais qu'est-ce que je regarde ?
- bah TF1
Et les résultats des NRJ Music Award, t'y crois toi ?
- ça m'a jamais effleuré l'esprit que ça pouvait être vrai....
Et ????
Mais ouiii il leur fallait une Miss d'1,80m, ni trop belle, ni trop moche, avec un corps de mannequin mais quelques traits un peu durs qui plairait au plus grand nombre : (les vieux, les sérieux, les bobos) une qui respecte le cahier des charges quoi.
Parce que la petite Charlotte, avec ses roploplos, sa bouille de bébé, ses yeux bleux, ses cheveux doux et sa petite taille (1,70 qd même mais la plus petite des Miss) elle faisait plus hôtesse du Axe Boat quoi (moi j'aimerais bien aller sur le Axe Boat).
Le problème c'est que Endémol a trop fait le ménage, même ce vieux dégueulasse de Delon a été remercié, c'est aseptisé maintenant. Avant, -et surtout à l'époque de Geneviève- y'avait toujours un pervers (ou 2) qui trainait et qui avait du poids dans le jury. C'est comme ça qu'on a eu Valérie Bègue et Malika Ménard, une jolie Miss mais pas que, une Miss avec un truc coquin dans le regard, un corps qui contredit direct l'ingénuité des mots......la french touch quoi.

Miss you Geneviève.

(aller pour la route)



mercredi 3 décembre 2014

"La pierre est dans la maison"

Avez-vous remarqué que dans le bar où Tove -prononcez "Touvé"- se saoule pour oublier son chagrin, il y a du curling ? le truc le moins dark du monde.














 Le directeur de la photo et le chef op' sont passé TOUT PRES de la perfection, tout près :D

vendredi 31 octobre 2014

Catwoman conduit un vaisseau spacial


      Quand j'étais au collège et que je devais écrire des rédactions, j'avais toujours pleins d'idées alors je mettais le paquet dès le début, ça partait dans tout les sens, puis venait le moment où j'avais un peu la flemme d'écrire la fin.

Nolan c'est pareil, on sait tous qu'il a un peu de mal à finir ses films...
Il m'est arrivé un truc curieux dans ce film, j'avais tout le temps l'impression qu'on était dans le dernier quart d'heure du film, le quart d'heure crucial. Eh bien non, Nolan traite si bien le sujet de la fluctuation temporelle dans son film qu'il m'a perdu moi aussi. Je ne me suis jamais ennuyé (risque avec un film de 2h49) mais je croyais toujours que c'était la fin.
      Y'a tout dans ce film : du suspense/du prévisible, de l'humour/de la tristesse, de la tension/des longueurs, de l'émotion intense/du pétard mouillé, du génial technique à la Doc Emmett Brown/ du raccourci prend-moi-pour-un-con à la Luc Besson.

Bref je met 7 car le film est bien mais pas 8 car je ne le trouve pas abouti !
Quand je pense que les critiques US avaient reproché à Nolan de faire un film trop intello au moment de Batman 3, la ils vont même plus avoir de mots, on est passé des "Chtis" à "Bouillon de Culture"^^

vendredi 11 avril 2014

Carnet des rêves - Nouvel épisode

1.            C'était comme les princes de l'amour, 2 filles étaient là pour moi, une blonde aux yeux marrons avec un chemisier qui laissait voir son ventre assez plat. Je la trouvais fort jolie. J'hésite avant de m'asseoir avec elle sur le canapé car il y a une autre fille brune et je me dis qu'elle est peut-être encore plus jolie. C'est de courte durée car la blonde s'en aperçoit et je sens une inquiétude dans ses yeux, elle se relève et se met debout, je n'hésite plus et me relève. Elle fait la même taille que moi, super. Elle me plaît vraiment en fait. J'enfile une chemise rouge et un short en cuir, je me dis que c'est bizarre mais finalement ça me va bien.
2.            Je suis à nouveau devant les immeubles où j'ai grandi à Morsang, mais pas à Morsang, ailleurs. Je rentre et regarde par une fenêtre au carreau trouble si le concierge est là, personne. ça me rappelle quand je faisais ça étant petit. Finalement à force de regarder quelqu'un finit par sortir et me demande ce que je fabrique. Je m'explique en lui disant que j'ai grandi dans exactement le même immeuble et que je veux voir comment c'est devenu avec le temps. La concierge est intéressée et finalement me dit de venir avec elle. Elle tape un code devant une nouvelle porte et on accède à un tout nouveau 1er étage que je n'avais jamais vu. Elle explique à d'autres personnes ce que je fais. Des sortes de standardistes et syndic de propriété. Il y a aussi une espèce de salle de jeux. Elle m'emmène dans les caves de l'immeuble, je reconnais tout de suite pour y avoir joué quand j'étais petit. Sauf que là ça a été peint, voir floqué.  En blanc mais aussi en couleur, je ne saurais trop dire, comme si je voyais la synthèse soustractive du blanc. Puis on arrive à la fin de la cave et là il y a une porte qui donne sur l'extérieure, une grande porte vitrée. La concierge ouvre et on sort, tout le floquage blanc s'est transformé en neige. Je lui demande comment il peut y avoir autant de neige alors qu'il ne fait pas froid. Je regarde le haut de la rue, la neige s'accumule sur 2-3 mètres contre les batiments, en bas il y a une rivière qui coule, il fait soleil et des tables de café à l'angle. Je regarde tout les gens, ils n'ont pas l'air d'être de mon époque, quand je le dis à haute voix et que je demande à la concierge comment tout cela puisse être "stockée" à l'intérieur de l'immeuble, elle devient inquiète et change de forme. "Viens vite" me dit-elle en me prenant la main. Elle est maintenant habillée tout de blanc, une espèce de robe floconneuse elle aussi, ce n'est plus une concierge mais une passeuse-gardienne. Alors que je m'aperçois que je suis dans l'au-delà, un endroit où je ne devrais pas être, les gens se précipitent sur nous. J'agrippe fort la main de la passeuse et on passe la porte de justesse.
A nouveau dans la cave il y a des lianes qui pendent du plafond, ainsi que les tuyaux de chauffage. Il y a d'autres personnes. La passeuse est attirée vers le plafond et disparaît presque entièrement alors que je retiens son bras. Elle a commis une faute. C'est très dur de la retenir et de la tirer vers moi, je me rends compte que étant plus petit c'était déjà arrivée lorsque j'étais avec une copine. Mais nous n'avions pas eu la force de la retenir à l'époque. Aujourd'hui, c'est différent.
3.            Dans une chambre, dans le fouillis, une hermine mange un loir tout aplati. J'essaie de l'apprivoiser en lui donnant des pop-corn, elle ne s'enfuit pas à mon approche et les mange. Je me bats avec mon frère et ma sœur pour ne pas qu'il l'embête et essaie de lui donner de l'eau. Ma mère est dans une autre pièce avec un intellectuel, mon bureau se transforme en laissant apparaître pleins de vieux trucs.

4.            Je suis plus vieux. Je passe dans le monde alternatif, je me sens privilégié. A côté de moi une femme blonde qui a accompli quelque chose d'extraordinaire (c'est juste le ressenti que j'ai) Il pleut tout le temps dans ce monde normalement mais là quelque chose s'est produit qui a modifié ce fait. Donc il fait beau, et je regarde le soleil couchant. On s'avance sur un tapis dans une prison, là il pleut tout le temps (à l'intérieur du bâtiment) pour les punir. On propose à la femme de faire du saucisson, c'est un grand honneur, il serait très bon. Elle rigole mais dit que non. Dans mon monde, pleins de gens se précipitent, il va se passer quelque chose. Je suis dans un grand appartement avec du bois noir flotté. Je suis bien ici, je me dis que je pourrais rester. Il y a de l'eau au sol. Je dois prendre soin de quelque chose. Une fillette est assise sur un coussin puis elle vient avec moi.

lundi 30 décembre 2013

Quand il faut attraper le bus




Quand il y a la queue à la poste



Quand une fille a des gros seins




Quand ça a l'air très très bon




Quand ma mamie m'envoie 100 euros




Quand je t'ai à l'oeil




Quand la soirée dérape

mardi 10 avril 2012

Take me to your leader


The "Darkest hour"ou comment les ruskoffs sauvèrent le monde.


Les aliens au cinéma, c'est souvent la garantie d'une bonne barre de rire. Ou comment une civilisation qui a des siècles d'avance sur nous, voyage à travers l'espace-temps (forcément), dispose d'un bouclier invisible invulnérable et d'une attaque parfaite ( je vaporise tout ce que je veux sans effort) se fait finalement botter le cul au bout de 80min par 2 bouts de ficelles, un cintre, des cailloux et 3 poils de culs.

Remarque tu me diras y'a pire, voyons voir : piraté par Windows 95 (Independance day), éradiqué par la pluie (Signes), du shampooing (Evolution), les microbes du rhume (La guerre des mondes), les poings de Daniel Craig (Cowboys contre aliens), un ado, une bonasse et un camion (Transformers).
Et puis d'abord c'est quoi ces extras-terrestres sociopathes qui n'ont rien de mieux à faire que de traverser tout le cosmos pour nous foutre une raclée ? Comme si moi j'allais en Australie pour brûler une fourmilière.
Par contre ce qui est cool ici, c'est que ce sont les russes qui sont aux manettes, des types taillés à la hache, des vrais, pas des binoclards de ricains avec des théories fumeuses sur comment faire rendre gorge à un vilain alien. Eux c'est avec des bonnes balles russes et du lance-rocket de guérilla. Et si l'un d'entre eux est blessé, pas de plan larmoyant du style "laissez-moi les gars, sauvez votre peau !" non non, il se verse un peu de vodka sur son bras arraché et repars dare-dare au mastic.
Non mais.
Donc : bon film, très bons effets spéciaux, bien vu le coup des lampes c'est stylé, suédois improbable, du cliché en pagaille, une histoire basé sur un mode survival pas hyper original mais avec des rebondissements bien vus et la musique se défend bien aussi. Des sous-titrages pour apprécier la langue de Tolstoï et des E.T bêtes comme leurs pieds.
Ah faudra aussi m'expliquer comment l'ADN russe, s'il sert à fabriquer un individu femelle, donne forcément un top-model.


mardi 2 août 2011

La génétique de la plage

A la plage il y a plusieurs type de blonds :

- ceux qui sont méga-bronzés tout couleur caramel dès le 25 Mai, généralement les filles canons et les surfeurs (qui eux sont dehors toute l'année).

- ceux qui sont rouges homard parce qu'ils n'assument pas leur patrimoine génétique.

- ceux dont l'écran total est le meilleur ami, quitte à entendre une fois rentrée : "il a pas fait beau ?"

Et puis il y a moi, ni trop nordique ni trop latin, donc il me faut de la crème -et pas du monoï hein- en bonne couche. Je bronze bien et vite les 5 premiers jours et puis....plus rien. J'atteins ma pigmentation maximale en moins d'une semaine. En habitant au bord de la mer je passe pourtant toutes mes fin d'aprem dehors mais je m'assombris pas plus pour autant. Par contre je connais un phénomène de dépigmentation capillaire (comme si y'avait un tranfert ). Mes poils de bras sont blonds platine, ça amuse ma soeur...qui bronze.
Traîtresse.

jeudi 31 mars 2011

Sucker Punch

Après avoir vu le Frelon Vert et Tron, je m'étais dit que l'année commençait bien pour les films d'action au ciné (après un dernier semestre 2010 tout moisi). Et bien je n'avais encore rien vu.

Sucker Punch c'etait vraiment du lourd, certainement le film le plus abouti de Zack Snyder, une intrigue aussi bonne que Watchmen sans les personnages vides de sens, pas une goute de sang et une violence plutôt remplacée par euh....des tenues sexys.
J'avais été convaincu du talent d'Emily Browning lors des Orphelins Baudelaire (ado souriante et débrouillarde) et je la retrouve dans un rôle de femme enfant mi-tueuse au sang froid mi blonde fragile au bord du sacrifice.
Les 5 premières minutes commencent fort : pas de paroles, juste de la musique et une tension à couper au couteau uniquement rendue par le visage des acteurs.

Ensuite y'a tout les ingrédients du *film de mec* :
- des actrices plus-canon-tu-meurs
- des explosions de partout
- du flingue au kilomètre
- des douilles comme s'il en pleuvait
- des talons hauts règlementaires de 15cm
- des zombies tout pourris
- des robots
- un dragon géant
- des gros plan bouche & yeux
- des mandales de ouf, des coups de pieds que tu voles à 20m en explosant le mur
- du kung-fu
- une abscence totale de pantalons pour les protagonistes féminins (bein oui pour courir ça gêne !)

Bref je conseille ce film si vous avez aimé ce qu'a fait précédemment Zack Snyder (L'Armée des morts , 300, Watchmen) d'autant plus que le scénario est loin de tenir sur un coin de nappe et que l'intrigue psychologique est sur plusieurs niveaux (3) entremêlant les histoires.